André Romus, ami vivant poète

Parmi les nombreux souvenirs qui émaillent notre courte et intense amitié, je voudrais revenir sur la dernière fois où nous nous sommes vus vivants.

J’étais venu pour t’emmener de l’hôpital au centre où tu résidais depuis quelques mois. Depuis longtemps, ta fatigue morale et physique était palpable. Mais cet après-midi là, dans le taxi qui nous conduisait, tu paraissais léger. C’était le printemps et Liège, séduisante. Je ne me souviens plus de la lumière, mais elle nous enrobait au sein même de l’habitacle, et tu t’es mis à parler….

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