Une vérité selon Faulkner

Faulkner m’a fait apparaître le Roman, comme plus tôt Rilke m’a rendu la Poésie réelle. Depuis quelques semaines, je m’enchaîne les livres (Absalon,Absalon, pour commencer, puis Pylône, Lumières d’août et à présent Tandis que j’agonise). Dans le désordre, avec chaque fois l’impression de plonger dans un univers à part entière, qu’il me faudra plusieurs pages pour appréhender. Et pourtant, même si la langue d’un livre à l’autre change sensiblement, toujours ce flot brut de réel qui affleure, au détour d’une page :…

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